À l’occasion de l’UFC 295, Benoit Saint-Denis (12-1-0) affrontera Matt Frevola (11-3-1). Deux combattants avec un passé militaire fort, qui ouvriront la main card de cette soirée numérotée.
Ce samedi 11 novembre, Benoit Saint-Denis a l’occasion de rentrer dans le top 15 des légers à l’UFC. Pour cela il devra se défaire de Matt Frevola classé 14ème dans l’organisation. Un choc de taille, qui nous promet un combat spéculaire au vu des styles de combat des deux acteurs du soir. De plus BSD se voit récompensé de sa première main card d’une soirée numérotée.
Mais ce qui rajoute encore un peu plus d’intérêt au combat, c’est le passé similaire des deux légers. Le Nîmois, comme l’Américain sont d’anciens militaire ayant servi leur pays.
Benoit Saint-Denis un guerrier dans l’âme
Benoît Saint-Denis, 25 ans, a intégré les forces spéciales en 2014 à l’âge de 19 ans, après une sélection rigoureuse d’un an et demi. Il a rejoint le 1er régiment de parachutistes d’infanterie de marine (RPIMa) et a été déployé au Mali pour des missions antiterroristes, accumulant ainsi trois ans d’expérience sur le terrain. Pendant cette période, il a fait un tatouage représentant le symbole des Templiers sur son torse, choisi en raison de sa foi catholique, et a acquis le surnom « God of War » en raison de son engagement précoce dans la guerre.
Cependant, Benoît Saint-Denis préfère ne pas trop se focaliser sur son passé militaire et souhaite être reconnu en tant que combattant dans l’UFC.
Le passé militaire de Matt Frevola
Le 12 novembre prochain, Saint-Denis sera opposé dans l’octogone à un adversaire qui partage certaines similitudes avec lui, bien que leurs parcours diffèrent considérablement en termes d’expérience militaire. Frevola est un officier de réserve au sein de l’armée américaine, mais contrairement à Saint-Denis, il se consacre principalement à des tâches de gestion plutôt qu’à des missions de terrain, comme il l’a expliqué dans une interview accordée à l’UFC :
« Vous savez, étant dans l’armée, il faut avoir de la discipline. En tant qu’officier, je suis responsable des gens, donc j’organise beaucoup les choses. Et cela m’aide en quelque sorte à organiser mon entrainement et ainsi de suite. Et l’ethos du guerrier dans l’armée a définitivement aidé dans ma carrière de MMA. »
